Skip to content
mindofspaz

mindofspaz

mindofspaz

  • Home
  • Sports
  • Music
  • Business
  • Law
  • Toggle search form

En français s’il vous plaît: The Revision of the Charter of the French Language and its Impact on Private Placements

Posted on May 31, 2022 By admin No Comments on En français s’il vous plaît: The Revision of the Charter of the French Language and its Impact on Private Placements

On May 24 of this year, the Government of Quebec officially adopted the Act respecting French, the official and common language of Québec, better known as Bill 96 (the “Bill”), which proposes a major reform of the Charter of the French Language (the “Charter”) and amendments to other Acts. In this bulletin, we offer a brief analysis of the provisions relating to the language of certain contracts and its impact on private placements.

One of the important changes proposed by the Bill relates to the language of certain contracts, including contracts of adhesion.

Who is affected by the Bill?

In the case of private placements, any issuer that wants to issue securities to subscribers in Québec will have to comply with the new requirements.

Contracts of adhesion

Article 1379 of the Civil Code of Quebec provides: “A contract of adhesion is a contract in which the essential stipulations were imposed or drawn up by one of the parties, on his behalf or upon his instructions, and were not negotiable. Any contract that is not a contract of adhesion is a contract by mutual agreement.”

For example, in the case of a private placement, an offering memorandum, a subscription agreement, and any document relating to a security issued that contains non-negotiable terms, including a warrant certificate or a debenture, would be considered to be contracts of adhesion .

The changes made by the Bill

The Charter already requires that these contracts and the documents related to them be drawn up in French. However, the parties were able to derogate from that rule by stating their express wish that the documents be written in another language. The practice was therefore to incorporate a clause stipulating that it was the express wish of the parties to have the document written in another language.

Section 55 of the Charter has been amended by the Bill to remove that option for contracts of adhesion:

55. Contracts pre-determined by one party, contract containing printed standard clauses, and the related documents, must be drawn up in French. The parties to such a contract may be bound only by its version in a language other than French if, after the French version has been provided to the adhering party, such is their express wish. The documents related to the contract may then be drawn up exclusively in that other language. They may be drawn up in another language as well at the express wish of the parties.

[…]

The consequences in the case of a private placement

Stipulation of the choice of language in a contract of adhesion is therefore insufficient. However, new section 55 leaves that option open for any contract that is not a contract of adhesion. The removal of “contracts containing printed standard clauses” suggests that the contracting parties will enjoy greater freedom.

For contracts of adhesion to be written in a language other than French, the Bill provides that a French version must first be drawn up, free of charge, and brought to the attention of the adhering party. Only after that first step could the contract be entered into in a language other than French and the documents related to it be provided.

This new addition will prevent an issuer from sending a subscriber in Québec an offering memorandum or subscription agreement in English, and any document related to it, before the subscriber has examined the French version and has consented to receiving the documents in English.

The issuer must therefore plan for four steps: (1) send the French version; (2) allow the subscriber to examine it; (3) obtain the subscriber’s consent to using English as the language for the transaction and sending the English version of the related documents; and (4) deliver the related documents in English and proceed with the subscription.

However, there seems to be nothing to prevent the English version of an offering memorandum or subscription agreement being sent concurrently with the French version.

Exceptions

New section 55 states that the obligation to provide a French version before entering into a contract in another language does not apply to the contracts listed below or the documents related to them:

(1) a contract of employment;

(2) a contract referred to in the second paragraph of section 21 or in section 21.5, without regard to the cases and conditions provided for by a regulation made under subparagraph 1 of the second paragraph of that section; or

(3) a contract used in relations outside Quebec.

Entry into force

The Bill includes several different dates for coming into force, depending on the section. Sections 21.5 and 55 will come into force one year after the Bill is assented to. The Bill will receive assent and thus become law in the next few days.

Fasken tools

Fasken provides a Resource Center that presents the key elements of the reform, including:

  • The Guide entitled French is at the Heart of Your Business (attached);
  • A self-assessment tool;
  • An annotated Act;
  • A podcast (in English and French);
  • A bulletin.

New content will be added periodically.

Le 24 mai dernier, le gouvernement du Québec an officiellement adopté la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le françaismieux connue sous le nom de Projet de loi nHe 96 (le « Projet de loi »), lequel propose une importante réforme de la Charte de la langue française (la « Charte »), ainsi que des modifications à d’autres lois. Dans le cadre de ce bulletin, nous ferons une courte analyse des dispositions relatives à la langue de certains contrats et de last impact sur les placements privés.

L’un des changements importants que propose le Projet de loi concerne la langue de certains contrats, dont les contrats d’adhésion.

Qui est visé par le Projet de loi?

Dans le cadre des placements privés, tout émetteur voulant émettre des titres à des souscripteurs situés au Québec devra se conformer aux nouvelles exigences.

Un contrat d’adhésion

L’article du 1379 Code civil du Quebec précise qu’un « contrat est d’adhésion lorsque les stipulations essentielles qu’il comporte ont été imposées par l’une des ou rédigées par elle, pour son compte ou suivant audio instructions, et équ’elles ne pouvament parties. Tout contrat qui n’est pas d’adhésion est de gré à gré. »

Par exemple, lors d’un placement privé, une notice d’offre, la convention de souscription, ainsi que tout document relative à un titer émis qui contient des termes non négociables, notamment un certificat de bon de souscription ou une déidébenture, comme des contrats d’adhésion.

Les changes apportés par le Projet de loi

La Charte exige déjà que ces contrats, ainsi que les documents s’y rattachant, soient rédigés en français. Toutefois, les parties pouvaient déroger à cette règle en exprimant leur volonté expresse à ce que les documents soient écrits dans une autre langue. La pratique était donc d’intégrer une clause stipulant que c’est la volonté expresse des parties d’avoir le document écrit dans une autre langue.

L’article 55 de la Charte a été modifié par le Projet de loi affine de retirer cette possibilité pour les contrats d’adhésion :

55. Les contrats d’adhésion, les contrats où figurent des clauses-types imprimées, ainsi que les documents qui s’y rattachent sont rédigés en français. Les parties à un tel contrat peuvent être liées seulement par sa version dans une autre langue que le français si, après que sa version française été remise à l’adhérent, telle est leur volonté expresse. Les documents se rattachant au contrat peuvent alors être rédigés exclusivement dans cette autre langue. Ils peuvent être rédigés dans une autre langue si telle est la volonté expresse des parties.

[…]

Les conséquences lors d’un placement privé

La stipulation du choix de langue dans un contrat d’adhésion est donc officiellement insuffisante. Le nouvel article 55 laisse cependant cette option à tout contrat qui ne serait pas un contrat d’adhésion. Le retrait des « contrats où figurent des clauses-types imprimées » laisse entrevoir plus de liberté pour les cocontractants.

Selon le Projet de loi, pour que des contrats d’adhésion puissent être rédigés dans une langue autre que le français, il faut d’abord qu’une version française gratuite soit rédigée et port’adénce de la la française. Ce n’est qu’après cette première étape que le contrat pourrait être conclu dans une langue autre que le français, et les documents s’y rattachant transmis.

Ce nouvel ajout va empêcher un émetteur de transmettre à un souscripteur situé au Québec une notice d’offre ou une convention de souscription en anglais, ainsi que tout autre document qui s’y rattachant, avant que le souscripteur la souscripteur n’ version française, et que celui-ci consenti à recevoir ces documents en anglais.

Il ya donc quatre étapes à envisager par l’émetteur : 1) envoyer la version française; 2) permettre au souscripteur d’en prendre connaissance; 3) obtenir final consentement à l’utilisation de l’anglais pour la transaction et à la transmission de la version anglaise des documents connexes; et 4) livrer les documents connexes en anglais et procéder à la souscription.

Par contre, rien ne semble empêcher de transmettre concurremment la version française et la version anglaise d’une notice d’offre ou d’une convention de souscription.

Les exceptions

Le nouvel article 55 mentionne que l’obligation de fournir une version française avant de conclure un contrat dans une autre langue ne s’applique pas aux contrats énumérés ci-dessous ni aux qui s’y documents rattachent :

1° un contrat de travail;

2° un contrat visé au deuxième alinéa de l’article 21 ou à l’article 21.5, sans égard aux cas et conditions prévus par un règlement pris en vertu du paragraphe 1° du deuxième alinéa de ce dernier article;

3° un contrat utilisé dans les relations avec l’extérieur du Québec.

Entree en vigueur

Le Projet de loi comprend plusieurs dates différentes d’entrée en vigueur, dépendamment des articles. Les articles 21.5 et 55 entreront en vigueur un an suivant la sanction du Projet de loi. Le Projet de loi sera sanctionné et deviendra donc loi dans les prochains jours.

Outils Fasken

Fasken fournit un center de ressources mettant de l’avant les éléments clés de la réforme. Vous y trouverez:

  • le guide intitule Le français au cœur de votre entreprise (en pièce jointe);
  • un outil d’auto-évaluation;
  • une loi annotée;
  • un balado (en français et en anglais);
  • un bulletin.

De nouveaux contenus seront ajoutés périodiquement.

Law

Post navigation

Previous Post: Securities and Exchange Commission V. LBRY; Is Your Crypto Project Illegal?
Next Post: Remote Working In The Netherlands – Challenges And Limitations – Health & Safety

Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Archives

  • June 2022
  • May 2022

Categories

  • Business
  • Law
  • Music
  • Sports

Recent Posts

  • Forfeiture orders and automatic forfeiture orders under the Confiscation Act in Victoria – Crime
  • These four iconic European founders plan to kick the asses of VCs who never started a company – TechCrunch
  • PFAS Regulations Could Open Floodgates to Prop 65 Enforcement – ​​Assess & Manage Your Exposure Now
  • 2022 EOFY trust distributions: handle with care – Trusts
  • First Amendment May Help Cannabis Companies Beat Trademark Infringement Claims

Recent Comments

No comments to show.
  • About us
  • Contact us
  • DMCA
  • Privacy policy
  • Terms and conditions

Copyright © 2022 mindofspaz.

Powered by PressBook WordPress theme